Discussion:
SDRIF (schéma directeur d'Ile-de--France)
(trop ancien pour répondre)
g***@yahoo.fr
2006-12-19 06:42:23 UTC
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Bonjour

Pour commencer, infos données par un blog associatif de Noisy-le-Grand
http://noisy-les-bas-heurts.over-blog.com/
voir premier article sur le S.D.R.I.F. :
http://www.noisy-les-bas-heurts.com/article-4893359.html
et les photos aériennes des secteurs proches des RER :
http://www.noisy-les-bas-heurts.com/album-298617.html

Contribution de la Seine-Saint-Denis à la révision du SDRIF
Le 31 mai dernier, lors d'une réunion publique exceptionnelle, la
Seine-Saint-Denis présentait son projet de contribution à la
révision du SDRIF "Pour un essor global et rééquilibré de la
Région Ile-de-France"
http://www.cg93.fr/evenement/sdrif/index.html

Salutations
Gérard Massip

mots clés + 2006 2007
g***@yahoo.fr
2006-12-20 07:36:13 UTC
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Etats généraux du SDRIF
29 novembre 2006
Intervention de Bertrand Landrieu,
préfet de la région d'Ile-de-France, préfet de Paris

Monsieur le Président du Conseil régional,
Monsieur le Président du CESR,
Madame la Vice-Présidente du Conseil régional,
Messieurs les Présidents de Conseils généraux,
Mesdames et Messieurs les élus,
Mesdames et Messieurs


Notre rencontre de cet après-midi est à l’évidence une étape
cruciale de la révision du SDRIF que le Conseil régional a engagée
avec l’ensemble des partenaires depuis deux ans. En effet, après
avoir approuvé, en juin dernier, une vision régionale, qui donnait
les premiers éléments stratégiques et d’orientations que la
Région souhaitait exprimer dans le SDRIF, le Conseil régional nous
présente aujourd’hui un « projet de SDRIF ».

Jean-Paul HUCHON m’a remis une première version de ce projet le 15
novembre dernier. Je sais qu’il fera l’objet d’une présentation
approfondie dans la seconde partie de cet après-midi. Compte tenu de
l’organisation de ce débat, je suis conduis à vous faire part des
premières réactions que suscite la lecture de ce document.


En premier lieu, je tiens à saluer le travail qui a été réalisé
par les équipes du Conseil régional, sous la férule bienveillante de
Mireille Ferri, et de l’IAURIF pour produire ce document,
extrêmement riche et argumenté. A l’évidence, par rapport à la
vision régionale de juin, il y a une avancée très significative vers
ce que pourrait être un SDRIF, en particulier pour ce qui concerne la
traduction territoriale des orientations qui apparaissaient dans la
vision régionale. Nous devrons, toutefois, en faire une lecture très
attentive pour mieux identifier ce qui relève véritablement d’un
document d’urbanisme tel que le SDRIF doit l’être. Il nous faudra
clairement dégager les aspects normatifs et prescriptifs, afin
notamment d’éviter tout « nid à contentieux » dans la mise en
œuvre du document.


Sur le contenu du document lui-même, je dois indiquer que le
Gouvernement ne retrouve pas un certain nombre des enjeux qu’il porte
et qui étaient notamment évoqués dans le mandat qui m’a été
confié en septembre 2005. Par ailleurs, je ne peux pas, à ce stade,
partager certaines des rédactions actuelles qui figurent dans ce
document.

En matière routière, je ne peux pas donner mon aval au fait que les
décisions les plus récentes du Ministre des transports, de
l’équipement, du tourisme et de la mer, sur le prolongement de la
Francilienne, sur le prolongement de l’A12 et sur l’enfouissement
de la RN 13 ne soient pas prises en compte.
Pour ce qui concerne les Opérations d’Intérêt National (OIN), sur
lesquelles le texte actuel laisse planer un certain nombre de
réserves, j’avoue mon étonnement. Je n’avais pas décelé, au
cours des réunions que j’ai tenues avec tous les élus concernés,
un tel écart de point de vue ; en particulier sur l’OIN de Seine
Aval et sur l’OIN Orly Rungis Seine Amont. J’avais plutôt le
sentiment que nous partagions les grands objectifs de ces opérations.
De ce point de vue, il me semble que nous devrions pouvoir trouver,
sans trop de difficulté, des formulations mieux partagées.

Concernant le devenir des plateformes aéroportuaires, je tiens à
indiquer très clairement que ce n’est pas au SDRIF, qui est un
document d’urbanisme, de postuler sur un éventuel plafonnement du
nombre de mouvements ou sur la mise en place d’un couvre-feu.

Enfin, le document laisse apparaître une réduction sensible du volume
d’espaces urbanisables. Je souhaite qu’une analyse très précise
soit menée sur ce thème pour que nous nous assurions que cela ne
remet pas en cause l’atteinte de l’objectif de construction de
60 000 logements neufs par an que nous nous sommes, Etat et Conseil
régional, communément fixés.


J’ai bien entendu, Monsieur le Président, au cours du comité de
pilotage élargi aux Chambres consulaires et aux Conseils généraux,
que nous avons tenu hier, que vous étiez prêt à ouvrir la discussion
sur ces sujets et qu’il y avait une marge d’évolution réelle pour
ce document. Je ne peux que renouveler ici l’invitation que je vous
ai faite au cours de cette réunion, de redonner du souffle au travail
partenarial entre le Conseil régional et l’Etat, afin que nous
trouvions des points de convergence sur un maximum de questions. Et
nous le savons, Monsieur le Président, cette possibilité est réelle.


Cette réunion du comité de pilotage élargi a montré que les
Conseils généraux avaient, eux aussi, de nombreuses remarques et
interrogations à formuler sur le document ; et sur des sujets
d’importance. Je suis conduis à m’interroger sur le délai que
vous avez fixé pour formuler ces observations et rassembler les points
de vue. Je rappelle, en disant ceci, que le mandat du Gouvernement me
fait obligation de m’assurer du respect du principe constitutionnel
de non-tutelle d’une collectivité sur une autre. Par ailleurs, il
est de mon devoir de vous interroger, sur l’articulation entre le
calendrier que vous nous avez présenté et le calendrier électoral
national. En effet, dans le calendrier actuel, la nouvelle équipe
gouvernementale serait amenée, en 2008, à approuver, par décret, un
document sur le contenu duquel elle n’aurait pas eu l’occasion de
prendre position, et ce, dans le strict respect de la continuité
gouvernementale. Cela pourrait être source de difficultés dans cette
étape ultime de la révision. Je soumets simplement ces éléments à
votre appréciation.

Voilà, Mesdames et Messieurs, en quelques mots, les premières
réactions que suscite cette première version du projet de SDRIF, sur
laquelle je souhaite vivement que le travail partenarial joue
pleinement son rôle et je sais que l’exécutif régional y est
disposé. Nous sommes, à un moment très important pour le devenir de
l’Ile-de-France. Nous travaillons sur un document qui va définir la
politique d’aménagement et de développement de l’Ile-de-France
pour les 15 à 20 prochaines années. Cela justifie, amplement,
j’espère aux yeux de tous, que nous prenions le temps nécessaire
aux discussions sur les éléments fondamentaux qui le constituent.

En conclusion, je rappelle qu’au début de la démarche de révision
du SDRIF, le Conseil régional, l’Etat et le CESR ont établi un
bilan partagé du SDRIF de 1994. Ce bilan, commun aux trois
partenaires, a souligné qu’une des difficultés de mise en œuvre du
SDRIF de 1994 résidait dans l’absence d’appropriation du document
par l’ensemble des acteurs, faute d’un consensus initial. Sachons
aujourd’hui tirer les enseignements de ce constat et prendre le temps
de trouver les compromis nécessaires.


Je vous remercie de votre attention.

Contact-presse :

Nicole Poubeau tél. 01 44 42 61 04 - Mél : nicole.poubeau {arobase]
ile-de-france.pref.gouv.fr
Préfecture de la région d’Ile-de-France, 29 rue Barbet-de-Jouy
75700 Paris Cedex 7
Site Internet : www.ile-de-france.pref.gouv.fr
g***@yahoo.fr
2006-12-20 07:39:48 UTC
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De la région parisienne à la métropole francilienne

Intervention de Jean-Paul HUCHON
Président de la Région Île-de-France
Etats généraux du SDRIF

Parc Floral de Paris
29 novembre 2006
Seul le discours prononcé fait foi




Monsieur le Préfet,
Monsieur le Président du CESR,
Mesdames et Messieurs les élus,
Mesdames et Messieurs les Responsables d’Associations,
d’organisations syndicales, d’organismes consulaires,
d’entreprises, de professionnels d’aménagement, des services de
l’Etat,
Chère Mireille,
Mesdames et Messieurs,


Faire aboutir un chantier est toujours un moment fort dans la vie
d’un responsable politique. Que dire lorsqu’il s’agit d’un
projet collectif à l’échelle d’une région de plus de 11 millions
d’habitants !
Et bien, nous y sommes.

Sur scène et en image, nous avons vu l’ampleur de la mobilisation
collective autour du SDRIF. Et, avant de revenir sur la nouvelle donne
que porte cet avant-projet que l’exécutif présentera à
l’assemblée régionale, je tiens à vous remercier solennellement,
chaleureusement, personnellement d’y avoir pris toute votre part.
Certes, nous n’avons pas tous ici la même lecture des grandes
options finalement retenues. En revanche, nous partageons tous la
conviction qu’un aménagement ambitieux est vital pour l’avenir des
territoires franciliens et le devenir de l’Ile de France et celui des
régions du grand Bassin parisien.
Permettez-moi d’insister sur la « contribution des Franciliens »,
telle que restituée à l’instant même par certains de nos 75
« citoyens ». Le pari pour nous, mais surtout pour eux, était
inédit, risqué peut-être, en tout cas enrichissant pour tous. Bien
sûr, on est tenté d’en retenir ce qui nous conforte dans nos choix
les plus cruciaux : sur la lutte contre les inégalités ou encore
l’option de densification, sans oublier … les interrogations sur le
péage urbain ! Mais il y a aussi, conformément à l’engagement
pris et à ma philosophie sur la participation, ce que nous ne pouvons
retenir. Je pense spécifiquement à cette proposition en faveur de
« villes moyennes » loin du cœur parisien. J’en partage les
motivations mais je crois que c’est dans l’agglomération
parisienne, qui va bien au-delà de la seule petite couronne, qu’il
nous faut œuvrer pour du « vivable ». C’est tout le sens du
projet régional

L’ambition : une métropole francilienne solidaire, cohérente,
attractive
Ce projet, le voici.

Dans la lignée des schémas directeurs, portés par les grands
aménagements gaulliens, il est désormais possible de donner toute sa
mesure au polycentrisme. A savoir, faire des grands pôles urbains de
notre région une seule et même agglomération solidaire, cohérente,
attractive :
une agglomération maillée des (ex) villes nouvelles et de quelques
autres sites comme Roissy ou le plateau de Saclay, et d’un ensemble
de pôles de « fière banlieue » pourrait-on dire, et, ceci dans un
rapport à Paris totalement refondé ;
une agglomération structurée par des grands réseaux de
transports, qu’il nous appartient de rendre plus cohérente par
grands faisceaux, ceux-là même que je vous avais présentés lors du
forum de Villejuif. Une agglomération assise sur de grands territoires
forts de leur identité, de leurs atouts naturels, de leur potentiel de
développement au sein d’une des plus grandes métropoles
européennes.
une agglomération « delouvrieriste » mais adaptée aux
mutations énoncées par la Vice Présidente Mireille Ferri, en
résonance avec de nombreux débats locaux mais aussi planétaires. Et
j’en profite pour saluer une nouvelle fois l’énergie et la force
de conviction de Mireille Ferri pour faire émerger de ces débats des
ambitions partagées et indissociables :
-répondre aux défis sociaux, aux inégalités territoriales
-s’adapter aux nouvelles conditions énergétiques et climatiques
-préserver notre attractivité internationale

Il nous faut nous inscrire en tête des métropoles de demain. Non pas
copier Shanghai ! mais bien plutôt assurer le destin de la ville
européenne du XXI e siècle. Celle-là même que Paris et ses
faubourgs, puis ses banlieues sans oublier les villes nouvelles ont
incarnée historiquement de façon spectaculaire. Le défi qui nous est
posé aujourd’hui : comment cet ensemble - parfois malmené par des
choix d’urbanisme mais le plus souvent préservé par
l’intervention publique de la désagrégation que connaissent nombre
de métropoles américaines ou asiatiques- non seulement perdure, mais
se renforce et offre à chacun le sentiment d’un bien vivre
ensemble ?
La ville européenne, son « esprit des lieux », vous le savez
c’est une construction autour des espaces publics, un désir de
collectif et de mixité sociale ; c’est la proximité pour toutes
les activités qui rythment nos heures et nos jours : une question
d’équilibre ; c’est l’opportunité de mobilités durables qui
sont aujourd’hui un impératif.

Le projet : un parti pris ambitieux mais réaliste

Ces principes ont nourri les grands choix stratégiques que Mireille
Ferri vous a détaillés :
-offrir un logement à tous les Franciliens ; c’est l’objectif
central du schéma ; le plus difficile à tenir également ; le plus
exigeant ;
-doter la métropole d’équipements et de services de qualité ; la
qualité urbaine, voilà le maître mot porté par les ateliers et les
conférences citoyennes ;
-garantir le système régional des espaces ouverts ; par des
prescriptions, par un objectif de valorisation également ;
-accueillir et stimuler l’emploi et l’activité économique ;
rééquilibrages, réseaux, innovation, recherche en sont les leviers
clefs.
-promouvoir une nouvelle politique de transports ; par de nouvelles
infrastructures bien sûr mais aussi par une nouvelle organisation des
réseaux.

Ces principes et ces choix conduisent à la carte générale de
destination des territoires que voici. Carte, encore provisoire, j’y
reviendrai, qui précise les différents espaces d’urbanisation
préférentiels et conditionnels, les espaces de densification
préférentiels, les espaces verts et les continuités biologiques
ainsi que les principes de liaisons dont F. Dugény vous a énoncé les
grands traits.
Je ne vais pas entrer dans le détail de cette carte, particulièrement
complexe, à l’instar de notre droit de l’urbanisme. Et je rassure
tout un chacun en précisant qu’un guide de lecture en accompagnera
la bonne compréhension !

Je voudrais plutôt insister devant vous sur les trois
« fondamentaux » de cette carte prescriptive, sur laquelle les
services de la Région, de l’IAURIF, les élus régionaux ont
beaucoup travaillé de la façon la plus interactive avec les
collectivités, les socioprofessionnels, la société civile -je pense
notamment au CESR, à la chambre d’agriculture- les associations, les
aménageurs.
-elle privilégie une ville compacte, dense préservant son capital
naturel ; moins d’espaces urbanisables constateront certains, mais
mieux d’urbanité et plus de vert, au cœur même des villes ; sous
condition de rééquilibrage social et d’emploi ;
-elle s’appuie prioritairement sur un développement sans
précédent du système régional de transports collectifs depuis la
création des RER. A la différence des précédents schémas, nous
avons, responsabilité régionale oblige, proposé un phasage de
réalisation des nouvelles infrastructures. Mais ne nous dérobons
pas ! Il est insatisfaisant. Non par manque d’ambition mais faute de
moyens. C’est ce que le Gouvernement doit entendre pour la
préparation du contrat de projet. C’est ce que devrait comprendre un
prochain Gouvernement en 2007 quel qu’il soit. Le phasage sera ce que
les co-financeurs décideront. A cœur vaillant, à esprit réaliste,
à personne volontaire, rien d’impossible si c’est la clef de
l’avenir.
- elle fait droit à la subsidiarité entre règlement régional et
marge de manœuvre locale. Bien sûr cette carte, et le texte qui
l’accompagne, cadrent, encadrent, contraignent parfois l’urbanisme
local. C’est la fonction même du SDRIF ! Il ne faut pas le
craindre.
Ainsi le volume d’espaces urbanisables a été globalement réduit.
Pour tenir compte des servitudes touchant certains territoires
(inondations, site SEVESO…). Pour conditionner développement du
logement ou de l’activité à des dessertes en transports collectifs.
Pour créer des continuités écologiques.
Ainsi, des fronts urbains ont été délimités, car c’est la
condition pour préserver notre capacité agricole.
Enfin, pour la première fois, la carte du SDRIF n’est pas muette sur
les espaces urbains existants, elle précise concrètement où la
densification sera la plus à même de conjuguer à la fois
« plus » et « mieux ». Et certains PLU devront être révisés
en conséquence…

Mais, élu local comme beaucoup d’entre vous, je sais que rien ne
sert d’imposer, il faut surtout faire confiance, accompagner,
proposer. Comparé au SDRIF de 1994, les marges de manœuvre sont
conséquentes, que ce soit dans le rythme de l’urbanisation ou sa
délimitation précise, tout particulièrement au profit des communes
et des intercommunalités qui s’engagent dans des processus de
schéma de cohérence territoriale (SCOT) et de plan local de
l’habitat (PLH).

Ultime précision. Elle concerne les secteurs d’urbanisation
conditionnelle. Certains se trouvent en secteur d’Opération
d’Intérêt National (OIN). Je ne peux que regretter que l’Etat
n’ait pas choisi de faire confiance à la Région pour ces
territoires effectivement stratégiques. Au risque d’ailleurs de
donner crédit à ceux qui y voient un désengagement de l’Etat sur
d’autres territoires d’équilibre, notamment à l’Est et au Nord
de l’agglomération ou encore sur des villes nouvelles retournées au
droit commun –je pense à Evry-. L’avant-projet lui en spécifie
les conditions du développement, car le schéma doit concerner tous
les territoires. Ceci étant, pour les OIN, la Région accompagnera
bien entendu leur mise en œuvre, en lien avec l’Etat et plus encore
les collectivités partenaires, avec vigilance et en cohérence avec
les grands objectifs régionaux. D’autres réserves sont exprimées
sur le « porter à connaissance » de l’Etat notamment sur
certaines -pas toutes !- infrastructures routières. Il aurait été
hypocrite de les cacher. Maintenant le débat est ouvert comme le
Préfet de Région l’a exprimé avec ses mots en ouverture.
S’agissant des préoccupations qu’il a évoquées, je dis la chose
suivante : il faut être deux pour faire un accord et il faut le
vouloir à égalité. Pour ma part, vous le savez, j’y suis prêt. Je
ne peux imaginer que l’Etat s’y dérobe. Nous avons trop investi
tous ensemble : si notre copie finale est bonne, l’Etat ne pourra
que le constater. D’ici là, en effet, je vais m’efforcer de
rapprocher les points de vue. C’est possible. Peut-être pas sur
tout. Mais depuis quand un accord doit-il se faire aux conditions
d’un seul des partenaires. La même logique doit prévaloir pour le
contrat de projet.

La mise en œuvre : une responsabilité collective

La mise en œuvre ! Là réside un autre point essentiel qui
distinguera le SDRIF révisé de celui de 1994. Non que l’on
prétende pouvoir tout planifier ! Au contraire, nous savons d’ores
et déjà que des imprévus, de nouveaux projets, des changements
économiques ou sociétaux bousculeront le bel ordonnancement que
donnent à voir ces cartes. Sachant que, pour intégrer ces changements
et les initiatives qui en découlent, nous disposerons des outils pour
faire face. Le SDRIF est avant tout au service de ceux qui souhaitent
entreprendre. Une sorte « d’aménagement permanent » : un
concept plus astucieux que paradoxal pour le rocardien que je suis !

C’est pourquoi, les dispositifs de concertation et de gouvernance,
dont certains ont connu avec la révision du SDRIF un formidable coup
d’accélération prennent désormais un relief si important. Saluons
la conférence métropolitaine que je vois comme une des pièces de la
conférence territoriale régionale que nous vous proposons. Citons,
entre autres, puisqu’elles se sont tenues il ya peu, les Assises du
pôle Orly-Rungis. Soutenons le développement en Ile de France d’une
intercommunalité de projet au sein de l’agglomération comme dans
les grands territoires franciliens. Surtout lorsqu’il s’agit de
fabriquer de la solidarité territoriale, sans laquelle les métropoles
sont vouées à l’échec. Cette solidarité territoriale, nous
l’exprimerons aussi vis-à-vis des régions voisines du grand Bassin
parisien avec lesquelles le travail exemplaire entamé avec l’appui
des conseils économiques et sociaux régionaux se poursuit
fructueusement

Et j’en profite pour citer le géographe Marcel Roncayolo qui, dans
un numéro spécial de la revue Urbanisme consacré au SDRIF que vous
trouverez dans vos mallettes, explique, à propos de l’identité de
l’Ile de France que « s’il y a identité, elle est faite
d’évolutions, de mouvements, de croisements plutôt que de
reproduction à l’identique… tout en se remettant en tête qu’il
s’agit d’une région parisienne ! », d’une métropole
mondiale.

Une région parisienne qui se fait métropole francilienne. Et dont
l’exception réside aujourd’hui peut-être dans ce subtil alliage
d’un « retour au droit commun » (la Région établit avec
l’ensemble des collectivités responsables son projet) et d’outils
à la bonne échelle (aucune région ne dispose du SDRIF et du STIF, de
l’AEV, bientôt de l’EPFR, réunis). Est-ce un exemple à
généraliser ? je ne sais…Mais c’est un cadre
« fédérateur » apte à changer la donne et l’opportunité pour
les collectivités locales, peut-être plus qu’ailleurs, d’agir
dans ce cadre.


Pour conclure, l’avant-projet que nous avons présenté aujourd’hui
s’inspire très largement de vos contributions. Et avant qu’il ne
soit présenté à l’assemblée régionale, je souhaite que nous
procédions le plus loin possible aux ajustements nécessaires. Soyons
clairs, le document est perfectible, donc amendable. Plus encore, il
faut l’amender ! Afin que ce qui nous divise, parfois, ne mette pas
à mal l’essentiel : une région aux territoires solidaires et en
mouvement, une région qui est capable de passer avec tous ses
partenaires un compromis positif. Un mot dont nous pouvons être fier
car il est synonyme d’intelligence. Et, ce que je crois, c’est que
depuis que cette aventure du SDRIF a commencé, nous fabriquons
ensemble de l’intelligence. Comme le disait Jaurès, « aller à
l’idéal et comprendre le réel ».
g***@yahoo.fr
2007-01-13 21:36:14 UTC
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Bonjour

Suite de http://minilien.com/?j3iamU0YrY
ou
http://groups.google.fr/group/france.ile-de-france/browse_frm/thread/661bda56d8dbe6e1/8db74eafc46a5376?lnk=st&q=oin+plateau+saclay&rnum=2&hl=fr#8db74eafc46a5376

Message de "Pierre D"


OIN DU PLATEAU DE SACLAY : la fin d'une agriculture périurbaine de
proximité ?

CONFÉRENCE DE PRESSE LE 18 JANVIER 2007 À PARIS 13 em


Vous savez qu'un des problèmes en Ile de France est la dispariton
progressive des exploitants donc à terme la consommation des terres
agricoles pour l'urbanisation
La mise en place d'AMAP en re installant des agriculteurs permet de
protéger, réutiliser des terres qui sont peu a peu délaissées par

des départs d'exploitants

En région parisienne l'Etat a lancé 3 grandes opérations
d'urbanisation dont une sur sur le plateau de Saclay (91 et 78)
Opération d'urbanisation d'Intérêt National (OIN)
Une autre est en aval de Paris autour de la Seine (mantes et les
environs) et la troisième en amont de Paris sur des zone qui sont à
la fois agricoles et friches industrielles

L'OIN du Plateau de Saclay : 150 000 logements, 350 000 habitants,
300 000 voitures,
Malgré des promesses de maintenir une agriculture sur ces terres
parmi les plus fertiles de France, l'arrivée de 350 000 habitants +
une autoroute + un transport sur rail + le doublement des voies
actuelles, ne laissera aucune chance à l'agriculture périurbaine



L'AMAP des jardien de ceres et les AMAP idf doivent partciper à une
réction face à ce projet .

Nous participons dans l'Essonne à un collectif refusant le projet
d'urbanisation du plateau de Saclay (opération dite d'intérêt
nationale ) et voulant faire des propositions, nous invitons les
médias à la conférence de presse que nous organisons le jeudi 18
janvier de 11 h à 12 h à la mairie du 13em à Paris

Pouvez vous diffuser ce message et l'invitation jointe à tous vos
contacts presse, et autres média



Cordialement
François LERIQUE
Président des AMAP IDF
g***@yahoo.fr
2007-01-28 08:00:16 UTC
Permalink
Bonjour

Lu sur le blog de sur le blog de l'ADIHBH-V
Association de Défense des Intérêts des Habitants des Bas-Heurts - La
Varenne,
8, rue Pierre Brossolette 93160 Noisy-le-Grand - tel : 06 79 33 81 26
http://www.noisy-les-bas-heurts.com/article-5415694.html

EN URBANISME, COMMENT PEUT-ON CONCILIER
INTERET GENERAL ET INTERET PRIVE ?

... en faisant de la promotion immobilière !
_______


Si vous êtes un virtuose de l'acrobatie, c'est simple comme bonjour,
en fait :
.
1) Vous êtes promoteur immobilier et dans un premier temps
vous sollicitez auprès de Monsieur le Maire de Noisy le Grand un
permis de construire (PC n° 9305105 C 0099 du 10 avril 2006), pour
réaliser 30 logements (2T1, 24T2,4T3) + combles, au 18, Boulevard
Foch, à Noisy le Grand., sans aucun logement social bien évidement.
C'est du standing !
Ca, c'est pour votre intérêt particulier.

2) Dans un deuxième temps, au moment de l'Enquête Publique
sur les Bas-Heurts, vous renseignez le registre mis à la disposition
du public en délivrant un témoignage de satisfaction au projet de
Monsieur le Maire de Noisy le Grand, du style : « Je suis favorable au
projet envisagé pour une harmonie du quartier, qui laissera plus
d'espaces verts? ».
Ca, c'est pour l'intérêt général des autres.

Ca ne mange pas de pain et ça entretien les bonnes relations. Vous
pouvez même pousser la plaisanterie en distribuant une petite
publicité dans les boîtes aux lettres aux Bas-Heurts. Ben oui, vous
possédez aussi une agence immobilière, et sait-on jamais braves
citoyens, "je pourrais peut être vous rendre un petit service ?"...
Et puis, zut alors, il faut bien vivre ! Les temps sont tellement
difficiles avec toutes ces charges !

Elle est pas belle la vie, à Noisy le Grand ?





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blog.com/

Bon dimanche
Gérard Massip
g***@yahoo.fr
2007-01-29 11:40:06 UTC
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Bonjour

fu2 france.ile-de-france

http://www.noisy-les-bas-heurts.com/article-5429674.html

L'ADIHBH-V est née en septembre 2004 d'un projet municipal de
construction de 1500 logements à Noisy-le-Grand (93) qui entrainerait
la démolition de 70 pavillons et l'expulsion de ses habitants.

Dimanche 28 Janvier 2007
Contre projet alternatif

L'ADIHBH-V INFORME

Aujourd'hui, en pleine Enquête Publique, vous avez sans doute des
difficultés à percevoir l'ampleur du désastre urbanistique provoqué
par le projet pharaonique de Michel Pajon sur les Bas Heurts ! Aucune
présentation sérieuse n'a été montrée aux Noiséens alors que les plans
sont vraisemblablement bien au chaud dans les cartons de son
Architecte.
Au nom de «l'INTERET GENERAL» et de l'UTILITE PUBLIQUE, le silence est
plus simple pour tromper les citoyens !

l'ADIHBH-V souhaite la transparence et vous propose une présentation
détaillée du contre projet alternatif sur les Bas-Heurts :


le samedi 03 février 2007, à 16h, salle VARLET,
15 bis rue Gambetta à Noisy le Grand
par les Etudiants de l'Ecole Nationale d'Architecture de Paris-La
Villette

Venez nombreux pour une présentation sérieuse, rigoureuse et
convaincante de ce contre-projet.

Salutations
Gérard Massip

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